Au début de l'année scolaire 2018-2019, Talam Léman a soutenu 11 collégiens venant de l'école d'Awliguine. Ils ont été orientés dans 3 collèges (6 élèves au Collège d'Enseignement Général, 4 élèves au Collège d'Enseignement Technique et 1 élève au Centre de Formation des Métiers) de Tchirozèrine.

Pour l’année 2018/2019, 5 élèves suivront des cours au Collège d’Enseignement Technique (4 garçons) et au Centre de Formation des Métiers (1 fille).

Pour l’année en cours, ce sont 6 jeunes d’Awliguine qui vont suivre les cours au Collège d'Enseignement Général: 4 élèves en 6ème et 2 élèves en 5ème (dont une redoublante).

La poursuite de la scolarité post-primaire n’est pas aisée. Au fil du temps, nous évaluons mieux les divers obstacles à surmonter par les élèves et leurs familles. L’accompagnement de Talam Léman représente un réel engagement financier et nécessite une réflexion sur les parcours adaptés pour chaque élève.

Les collégiens du campement d’Awliguine suivent leur scolarité à la ville de Tchirozérine (15 km). Pour les nouveaux élèves, le passage en 6ème n’est pas aisé : éloignement de leur famille, intégration en ville, scolarité dans des classes de 70 élèves. Du fait de l’absence de transport collectif et d’internat, l’association soutient les parents dans l’éducation de leurs enfants. Pour l’accueil de l’élève, une contribution pour les charges alimentaires et d’hébergement est versée aux familles d’accueil proposées par les parents (20 €/mois et par élève). D’autre part, un kit de matériel scolaire et deux tenues sont financées par l’association à chaque élève. Des cours de soutien scolaire sont financés sur 5 mois.

En août 2015, le Maire de Timia, Monsieur Silimane Ilatou, lance un appel à l’aide suite aux dégâts causés par les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la région. Sans devancer les prérogatives des services locaux, au regard du peu de moyens rapidement mobilisables, l’association, en concertation avec le GIE Tagazt répond favorablement à cet appel. Les dégats sont nombreux : 133 puits effondrés, 40.000 «planches» de jardins détruites (maïs, oignons) ; 104 motopompes emportées; 800 arbres fruitiers décimés. Comment surmonter le «manque à gagner» lorsque l’on vit déjà dans la précarité?