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«Aman iman = l’eau c’est la vie» dit un proverbe touareg. Au Niger, en milieu rural, l’accès à l’eau potable est estimé à 49 %. Les ressources en eau sont mobilisées pour la consommation humaine, l’abreuvage du cheptel, l’irrigation des cultures, les activités artisanales ou industrielles.

Parce que le droit à l’eau potable et à l’assainissement est fondamental et influe sur la santé ; parce que l’activité en dépend, Talam Léman soutient des «projets eau» adaptés au contexte local.

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Création d’un chantier-école pour sécuriser les puits maraichers

Suite aux graves inondations de 2009, le village de Tamidi a été totalement détruit et Talam Léman l’a soutenu dans des actions de reconstruction et de développement.
Pour sécuriser la production maraichère qui fait vivre les familles du village, il y a lieu de sécuriser les puits des producteurs. Sur 67 puits existants, seuls 22 sont totalement cimentés en 2011. Un puits non cimenté c’est le risque qu’il s’écroule à tout moment compromettant ainsi l’irrigation de la parcelle, obligeant le jardinier à le consolider.

Du fait de notre impossibilité à financer la cimentation d’une quarantaine de puits, l’idée est née de créer un « chantier-école » afin que la cimentation de quelques puits soit utile à tout le village. Emmaüs- Thonon-Chablais a répondu favorablement à notre demande de financements et le projet a débuté en avril 2012.

Notre vision se voulant participative. Un comité villageois a choisi les bénéficiaires de l’action (5 puits pour 5 maraichers) selon divers critères (situation précaire du jardinier, mobilisation dans sa tâche au jardin). Deux jeunes ont été proposés pour suivre une formation qui visait à les rendre capables de cimenter plus tard par eux-mêmes les puits.

Sous la supervision d’un maçon-professionnel, ils ont effectué un apprentissage durant plusieurs semaines en réalisant, pour chaque puits, toutes les étapes de sa construction.

Talam Léman a financé l’achat du matériel (moule, support, treuil) qui est devenu ensuite propriété de la coopérative. A terme, le matériel pourra être loué aux jardiniers souhaitant ajouter une ou plusieurs buses sur leur puits maraichers. L’argent collecté servira aux actions de la coopérative. Ils achèteront eux-mêmes les matériaux utiles à la cimentation (ciment, fers...) et verseront la rémunération au maçon formé.

L’originalité du projet est d’apporter des compétences pour pérenniser le renouvellement de l’action et sa possible autonomie localement.

Mots-clés: Accès à l'eau, Tamidi, Puits maraichers